samedi 2 juillet 2011

St laurent du maroni

La Crique Canceler

Histoire de se mettre en condition pour les 2h30 de route qui nous séparent de St Laurent du Maroni, nous décidons de nous arrêter à la crique Canceler (déjà en photo dans un article précédent) située à mi chemin entre Kourou et Sinnamary....
le petit coin baignade avec corde pour faire tarzan..ou jane!!!

nage à contre courant!! super la gym






                                                                                    
la Guyane sa vous gagne!!!
St Laurent du Maroni

Après 2h30 de route et une petite halte gendarme à Iracoubo..(et oui 3 filles en voiture sa intrigue apparemment!fouillée à l'aller et au retour!!!) nous voila arrivées à St Laurent...toutes mes condoléances au serpent mort sur lequel on a roulé..oups! mais il était déjà dans l'autre monde à notre arrivée....sur lui!!!!
Et voici le petit coin de paradis où nous avons passé le week end...aux bords du Lac Bleu..Merci à Majed!!!


petite sieste en hamac


Le camp de la transportation


Samedi après midi, après un petit tour au marché de St Laurent et une bonne soupe hmong, nous voila fin prêtes à affronter le passé...
  Derrièreles 2 bateaux on peut voir une sorte de petite ile...en fait c'est un bateau échoué..le Edith Cavell...

  Office de tourisme de St Laurent du Maroni


anciennes maisons coloniales devant le camp
Entrée du camp de la transportation
 Il faut savoir qu'il existait trois types de châtiment...la transportation, la déportation et la relégation..
Le camp de la transportation de St Laurent du Maroni a été inauguré en 1858 sous les ordres de Napoléon III, les derniers bagnards l'on quitté en 1946 sous les ordres du général De Gaulle.
La ville de St Laurent a été construite entièrement par les bagnards à partir de 1880.
Le bagne de Saint-Laurent-sur-Maroni n'était qu'un dépôt temporaire. Ici, tous les condamnés débarquaient pour être ensuite envoyés dans les autres camps et pénitenciers.

Seulement un petit nombre de bagnards restait à Saint-Laurent. Ceux-là étaient presque tous employés dans l'administration et étaient des hommes considérés peu dangereux. On estimait qu'ils ne tenteraient pas de s'enfuir.
Quand un bateau arrivait de Métropole , on séparait d'abord les « chevaux de retour » (forçats échappés) et les récidivistes du reste, pour les envoyer aux Îles du Salut, d'où toute fuite était considérée comme impossible .Le reste des forçats restait quelque temps à Saint-Laurent, où on les divisait entre les camps.

Manguier datant de l'époque du camp

Cases où s'entassaient les bagnards




 Les prisonniers étaient soit libérés soit relégués, à partir du moment où ils étaient condamné à 8 ans et plus ils purgeaient systématiquement le double..et ce soit disant pour peupler la Guyane..car en effet ils sortaient chercher du travail la journée et rentraient le soir au camp.

Cellules coté des libérés

cellules côté des libérés

charriot qui servait au transport des gardiens et marchandises poussés par les bagnards sur des km des fois!
Blockhaus réservé à ceux qui avait commit des crimes de sang..

Intérieur du blockhaus
Les bagnards passaient leur temps à l'intérieur du blockhaus et n'avaient le droit d'aller aux toilettes qu'une fois par jour . Ils n'étaient pas enchainé la journée mais à 22h précise tout le monde devait se retrouver enchainé sous peine de châtiment. Ils pouvaient se retrouver à 80 dans un blockhaus réservé pour 40...



Cellules réservées aux bagnards partant aux Iles du Salut

Cellules réservées aux condamnés à mort


Cellule 93. A l'intérieur sur le sol y figure une inscription gravée "Adieu maman" inscrite par un bagnard dont on ignore l'identité.


 Les bagnards avaient pour seul lit une planche en bois légèrement inclinée avec aux pieds une barre de fer et un anneau en fer pour y être enchainé.



Entre les cellules des condamné à mort et des futurs déportés aux Iles, l'emplacement de la guillotine...elle était montée à chaque exécution...

Maison où le condamné à mort prenait son dernier repas..avec vue plongeante sur la guillotine..

Cellule 47, cellule d'Henri Charriere dit Papillon


Tribunal où étaient jugés les bagnards ayant commis un délit à l'intérieur du camp.


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